La pose de revêtement de sol

Au cours des travaux de construction, diverses activités participent à la finalisation d’un bâtiment. La maçonnerie prend en compte aussi bien les grands travaux tels que la fondation l’élévation des murs, les dalles mais aussi les petits travaux de finitions tels que la pose de revêtement de sol dont le carrelage ou bien la pose de revêtement muraux dont l’enduit mural, les biques ou bien les pierres de parement. Cet article s’intéresse à tout ce qui concerne la pose dans la construction ou dans la finition d’un bâtiment. Il présente les différentes étapes, les diverses techniques et tout ce qu’il faut savoir sur la pose en général.

Préparation

Avant de réaliser les poses de parquet en particulier, il faut préparer le sol. Il s’agit de le nettoyer proprement. Vous posez ensuite un primaire d’adhérence sur le sol, vous apprêtez le mortier de ragréage que vous étalez sur le sol en le lissant avec une truelle. Vous pourrez appliquer une deuxième couche si cela vous semble nécessaire. Alors vous identifiez le sens de pose et vous exécutez l’opération.

Détermination du sens de pose : pour poser un parquet il y a un sens classique qu’on emploie. Le choix le plus ordinaire en l’occurrence pour une chambre carrée est de poser le parquet dans le sens de la principale source de lumière naturelle. Il est donc posé de façon perpendiculaire au mur qui a la plus grande surface de fenêtres.

Détermination du joint de dilatation : encore appelé joint de mouvement, le joint de dilatation  empêche la fissuration du béton aussi bien au cours de son durcissement que bien après. Le joint de dilatation est posé dans la dalle ou bien en périphérie avant qu’on ne commence le coulage du béton. Vous préparez la surface puis vous installer le joint de dilatation. Le joint de dilatation à une largeur moyenne comprise entre 5 et 25 mm et sa longueur peut aller jusqu’à 6m. Il peut être en PVC, en Silicone, en caoutchouc ou bien en métal.

Optimalisation du support

Application d’un primaire : pour appliquer un primaire, il faut veiller à ce que les supports à traiter soient solides secs et propres. Vous retirez donc toutes les traces de plâtres ou bien de graisse avant que vous ne procédiez à l’application. La surface doit également être bien dépoussiérée. L’application peut se faire soit avec un rouleau, une brosse ou bien avec une raclette. Il est recommandé de repartir adéquatement le produit sur le support. Le temps de séchage dépendra du climat ou de la météo. Toutefois il faudra prévoir moyennement entre 30 minutes et environ deux heures. Lorsque le primaire a bien séché, on peut alors procéder au recouvrement avec le nouveau support.

Egalisation : elle concerne les surfaces irrégulières. On utilisa généralement un enduit d’égalisation pour remédier à ça. L’enduit d’égalisation est notamment un sous enduit du système porosan utilisé pour le redressement et le rebouchage des maçonneries irrégulières. On l’applique directement sur la maçonnerie qui est sur un gobetis réalisé avec l’enduit ciment-trassprosan.

Alignement et traçage : pour réaliser un meilleur alignement on utilise généralement un cordeau de traçage. Il sert notamment à marquer ou bien à relier deux points de niveaux. Ils peuvent être des points droits ou bien des points en pente. Le plus important est de marquer une trace visible. Pour bien réussi cette tâche, deux personnes au moins sont nécessaires. Pour réussir un parfait alignement, fixez un cordeau le long de la construction, ensuite tendez ce cordeau à distance désirée et déplacez le de droite à gauche jusqu’à obtenir un jour de ligne parfait et alors vous pouvez fixer le cordeau.

Technique de pose de parquet

Dans le processus des travaux de finition, la pose de parquet occupe une place importante. Ainsi, il est important de savoir quel choix de pose de parquet vous voulez. Ceci se détermine en fonction du parquet dont vous disposez et en fonction du résultat que vous voudriez obtenir. On distingue trois méthodes officielles.

Pose flottante : cette méthode est dite flottante à cause du revêtement qui n’est pas fixé au sol.  Le parquet n’est donc pas solidaire du support. En d’autres termes, cela veut dire que le support n’est pas directement collé au sol. Ce qui implique que les lames sont assemblées entre elles pour créer un ensemble stable et robuste. En fonction du confort recherché et en tenant compte de certains aspects acoustiques un isolant est nécessairement posé entre le support et le parquet posé flottant.

Pose clouée : ce type de pose est dit traditionnel. Toutefois, il faudrait retenir que le choix des parquets pour réaliser une pose clouée est limité. De fait, seuls les parquets massifs et contrecollés qui ont une épaisseur minimum de 20 mm sont acceptés. Avec cette méthode de pose, le parquet est cloué sur des lambourdes qui sont fixées au sol. Pour réussir la pose clouée, il est donc important de réaliser préalablement la structure et ensuite poser le parquet.

Pose collée : pour ce qui concerne la pose collée, elle prend en compte deux types de parquets à savoir : le parquet massif et le parquet contrecollé. Cette pose est indispensable sur un plancher  chauffant. Elle s’applique sur des supports sains et secs. Elle offre entre autre un confort phonique et assure une plus grande stabilité du parquet dans le temps.

Pose collée-clouée : il peut arriver compte tenu de certains paramètres de choisir d’appliquer ces deux méthodes en même temps. Il s’agit des parquets collés et cloué sur lambourdes flottantes. En revanche, les lambourdes doivent avoir une épaisseur supérieure ou bien égale à 19 mm. Cette dernière méthode a également ses avantages et ses inconvénients à prendre en compte pour réaliser un parquet qui correspond à votre besoin.

Applications spéciales

Dans la construction il y a aussi des étapes qui nécessitent des applications spéciales. C’est le cas par exemple du chauffage par le sol et des locaux humides.

Chauffage par le sol : un plancher chauffant sert à jouer adéquatement ce rôle. C’est notamment un système de chauffage des bâtiments par le sol. L’énergie de chauffage généré par la chaudière est généralement communiquée au plancher par un réseau circulant sous le plancher. Il peut être hydraulique ou bien électrique.

Locaux humides : les locaux humides sont particulièrement ceux qui sont exposés à l’eau. Il y a certains locaux qui sont sujets aux problèmes d’humidité d’après leur position géographique ou bien à cause de l’usage qu’on en fait. Il revient de savoir mettre en place des résolutions pour les maintenir en bon état et durablement.